Panneau extérieur de l'ouvroir de Collonges-sous-Salève (1939)
Médiathèque (photothèque, sonothèque, vidéothèque)
Identifier:
141113_css_ant_d_002
Description
La société savante d'histoire régionale La Salévienne nous a généreusement apporté sa contribution pour faire connaitre ce patrimoine au grand public. En voilà quelques clefs de lecture :
«l'Aide aux Soldats, le premier ouvroir de France fondé en septembre 39 par Renée Blanche BOISSIER, grand mère de L. FRANZONI ; au second plan la salle du Fer à Cheval à Collonges et au loin les rochers du Grand Salève ».
Ce panneau est installé à l'extérieur, vraisemblablement à proximité de la salle du fer à cheval. L'angle du cliché est celui du dessin sont quasi identiques.
Dès septembre 1939, un groupe de femmes de Collonges-sous-Salève se constitue à l'initiative de Renée FRANZONI née BOISSIER. Emues par le départ des hommes du village au front et inquiète de l'arrivée de l'hiver, ces dames crée le premier ouvroir de France. La nécessité est double : d'une part, leur confection de vêtements et sous-vêtements donnerait au soldat un peu de réconfort et de reconnaissance et de la part de l'arrière ; et d'autre part cette organisation engendrerait une fraternité et une solidarité entre les familles de Collonges-sous-Salève.
Le lieu choisi est la salle du dite du fer à cheval. Cet espace au choeur du village est déjà le siège d'une association luttant contre l'alcoolisme des femmes du village dès 1933 dirigée par Madame REVERDIN. Mesdames REVERDIN et FRANZONI soudées par un élan social et fraternel décident d'appeler cet ouvroir « Le fer à cheval, aide aux soldats ». Durant tous le conflit, une quarantaine de Collongeoises confectionnent écharpes, chaussettes, ... Le tout est envoyé par colis avec une lettre de soutien aux soldats. Au moment des fêtes, des friandises et chansons accompagnent les paquets.
Si l'ouvroir a cessé d'exister avec l'armistice, la salle du fer à cheval existe toujours dans le village.
Le fonds d'archives de cet ouvroir a été confié à La Salévienne par le petit-fils de Renée FRANZONI, Luc FRANZONI.
Rights
;;