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Groupe de personnes formant l'ouvroir de Collonges-sous-Salève 2

Médiathèque (photothèque, sonothèque, vidéothèque)

Identifier:
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Description
Photo en noir et blanc représentant les membres de l'ouvroir de Collonges-sous-Salève, devant la salle du fer à cheval. Luc FRANZONI nous a aimablement commenté cette photographie -Au premier rang à gauche de l'image : Anne REVERDIN (épouse plus tard de Guy BREGNAC), à côté, Isabelle fille de François et Renée FRANZONI (qui épouse plus tard un De Beaumont). -Au deuxième rang, au centre avec un petit chapeau Renée FRANZONI née BOISSIER, fondatrice de l'ouvroir de Collonges-sous-Salève. Au bout à droite de cette rangée, François FRANZONI, écrivain et poète, mari de Renée FRANZONI née BOISSIER. Dès septembre 1939, un groupe de femmes de Collonges-sous-Salève se constitue à l'initiative de Renée FRANZONI née BOISSIER. Emues par le départ des hommes du village au front et inquiète de l'arrivée de l'hiver, ces dames crée le premier ouvroir de France. La nécessité est double : d'une part, leur confection de vêtements et sous-vêtements donnerait au soldat un peu de réconfort et de reconnaissance et de la part de l'arrière ; et d'autre part cette organisation engendrerait une fraternité et une solidarité entre les familles de Collonges-sous-Salève. Le lieu choisi est la salle du dite du fer à cheval. Cet espace au choeur du village est déjà le siège d'une association luttant contre l'alcoolisme des femmes du village dès 1933, dirigée par Madame REVERDIN. Mesdames REVERDIN et FRANZONI soudées par un élan social et fraternel décident d'appeler cet ouvroir « Le fer à cheval, aide aux soldats ». Durant tous le conflit, une quarantaine de Collongeoises confectionnent écharpes, chaussettes, ... Le tout est envoyé par colis avec une lettre de soutien aux soldats. Au moment des fêtes, des friandises et chansons accompagnent les paquets. Si l'ouvroir a cessé d'exister avec l'armistice, la salle du fer à cheval existe toujours dans le village. Le fonds d'archives de cet ouvroir a été confié à La Salévienne par le petit-fils de Renée FRANZONI, Luc FRANZONI.
Rights
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Avec la participation des communes adhérentes au Réseau Patrimoines et Territoires de l'écomusée PAYSALP et le soutien de :