Enquête sur le métier de rémouleur, Habère-Lullin, 30 novembre 1983
Médiathèque (photothèque, sonothèque, vidéothèque)
Type/Variété
Enregistrement audioIdentifier:
SBPC-04Description
Cette cassette audio fait partie du fonds de Pierre Chevallay (né en 1940), originaire de Bernex (Haute-Savoie) et passionné de traditions savoyardes. Bon patoisant, il a longtemps été l’un des piliers du groupe folklorique Sabaudia de Thonon-les-Bains, avec qui il a réalisé de nombreux collectages, et président de l’Union des Groupes Folkloriques de Haute-Savoie. Il est toujours membre actif du groupe Lou Reclan deu Shablé.Il s’agit ici d’une enquête sur le métier de rémouleur/aiguiseur ambulant, spécialité de certains habitants des Habères (communes actuelles d’Habère-Lullin et Habère-Poche), en Vallée verte. Les deux informateurs, Edmond DEVIGNY et son cousin Alfred DEVIGNY, sont fils de rémouleurs ambulants et évoquent le métier de leurs pères respectifs (qui étaient frères).
Face A
A.1- L’informateur, M. Edmond DEVIGNY (1927-2013), accompagné de son épouse, évoque le métier de rémouleur de son père (décédé à 90 ans en 1974). Ce dernier effectuait sa tournée dans le département de l’Ain durant tout l’hiver, laissant son épouse s’occuper seule de l’exploitation familiale. Il était rémouleur, mais également colporteur, et s’occupait aussi d’une carrière dans son village.
L’informateur a conservé la meule (« dreufa » en francoprovençal) de son père. Il explique la technique utilisée par les rémouleurs.
Certains colporteurs de la commune sont également cités. Leur hotte était appelée localement la « crante ». L’informateur conseille aux enquêteurs de rendre visite à un certain Marie Bouvier de Bogève, ancien colporteur âgé de 80 ans au moment de cet entretien.
A.2- Suite de l’entretien avec Edmond DEVIGNY. Evocation de la vente des lunettes par les colporteurs. Achetées 10 sous, celles-ci étaient revendues entre 3 et 5 francs.
A.3- Chez Alfred DEVIGNY, cousin de l’informateur précédent, et habitant du lieu-dit Torchebise à Habère-Lullin. Celui-ci évoque son père et son oncle, aiguiseurs/colporteurs du village actifs dans les premières années du XXème siècle, et qui faisaient leur tournée dans le département de l’Ain. Il a conservé certains objets vendus par son père, dont des rasoirs.
Face B
B.1 Suite de l’entretien avec M. Alfred DEVIGNY. Il évoque la vie rurale d’autrefois, la comparant avec la vie moderne.
