Veillée autour du thème de la Résistance dans le Val de Thônes, animée par François SYLVESTRE - 12 mars 1993
Médiathèque (photothèque, sonothèque, vidéothèque)
Type/Variété
Enregistrement audioIdentifier:
FVTMB-07Description
Cette cassette audio provient du fonds d’archives sonores constitué au fil des années par le groupe des Patoisants du Val de Thônes (membre de la fédération Lou Rbiolon).Une partie des cassettes a été transmise par Michel BIBOLLET, actuel président du groupe, et l’autre par Ida MERMILLOD-GROSSEMAIN née SYLVESTRE-GROS-MAURICE (1929-2021), habitante des Villards-sur-Thônes et auteure de nombreuses publications sur la langue francoprovençale.
Il s’agit ici de l’enregistrement d’une veillée dont la thématique principale est la Résistance en Val de Thônes et dans le reste de la Haute-Savoie durant la Seconde Guerre mondiale. L’orateur, qui s’exprime en francoprovençal, est François SYLVESTRE.
Face A
A.1- Présentation du thème de la soirée. L’orateur évoque l’aspect sensible du sujet, et la nécessité de prendre du recul.
A.2- L’orateur évoque un événement survenu lors de l’exécution des miliciens au Grand-Bornand en août 1944 : le père de deux victimes de la Milice aurait refusé de participer à l’exécution des bourreaux de ses fils.
A.3- L’orateur évoque l’absence à cette soirée de deux rescapés des Glières, retenus par un tournage de France 3 : le colonel Louis JOURDAN et Julien HELFGOTT (1920-2014). Il salue la présence dans le public d’un autre rescapé : Raymond PERRILLAT-BOITEUX (1922-2009), du Grand-Bornand.
A.4- Court échange avec Raymond PERRILLAT-BOITEUX.
A.5- Rappel de la situation politique en Europe au moment du second conflit mondial.
A.6- L’entrée en guerre des Etats-Unis en décembre 1941.
A.7- La rupture du pacte germano-soviétique en juin 1941.
A.8- L’effort de guerre allemand et le pillage des pays occupés.
A.9- La mise en place de la « relève » en France et l’échec de celle-ci. L’instauration du Service du Travail Obligatoire.
A.10- L’entrée en résistance de Raymond PERRILLAT-BOITEUX au moment de la dissolution des Chantiers de Jeunesse. Celui-ci témoigne et échange avec l’orateur.
A.11- La mobilisation forcée des ouvriers français.
A.12- Les conditions de travail des ouvriers.
A.13- Les prisonniers de guerre en Allemagne et la déportation.
A.14- La déportation.
A.15- Les différents camps de concentration.
A.16- Les résultats de l’effort de guerre allemand.
A.17- La Légion Française des Combattants.
A.18- Le Service d’Ordre de la Légion, rejoints par certains habitants du Val de Thônes, parfois sans en comprendre les enjeux.
A.19- La dissolution de la Légion et la création de la Milice.
A.20- Les motivations disparates de la Résistance.
A.21- La mise en place des maquis.
A.22- Le système de terreur mis en place par l’occupant et la Milice.
A.23- Réflexion sur l’utilité de la Résistance. Mention du général DOYEN, de Veyrier-du-Lac, l’un des pionniers de la Résistance en Haute-Savoie.
A.24- Les rapports du général DE GAULLE avec CHURCHILL et ROOSEVELT.
A.25- Le Gouvernement Provisoire de la France Libre.
A.26- Les tentatives de ralliement de jeunes Français à la France Libre.
A.27- La Résistance en France en 1943.
A.28- Le débarquement de juin 1944 et ses suites. Le rôle de la Résistance.
A.29- L’Armée Secrète et son rôle.
A.30 et A.31- Jean VALETTE D’OSIA (1898-2000) et son rôle dans la Résistance.
A.32- Les stages d’instruction à la guérilla au col des Saisies en février 1943, et l’arrestation de Jean VALETTE D’OSIA.
A.33- L’organisation des mouvements de Résistance en Haute-Savoie en 1943.
A.34- La Résistance en Val de Thônes.
A.35- Les violations du traité d’Armistice et les premiers résistants en Haute-Savoie.
A.36 -L’orateur évoque les publications des Amis du Val de Thônes sur ce sujet.
A.37 et A.38- Le guet-apens tendu par le S.O.L à François DE MENTHON en 1942 à Annecy.
A.39- Fin février 1942, apparition du groupe Libération à Thônes, à la suite du groupe Combat.
A.40- En mars 1943, un groupe Libération existe dans chaque commune du canton de Thônes.
A.41 et A.42- En avril 1943, le drapeau français flotte sur la mairie de Thônes. L’occupant italien arrête 32 suspects.
A.43 et A.44- L’avantage des zones montagneuses pour l’installation des maquis en 1943-1944.
Face B
B.1- Installation de différents camps en Haute-Savoie en 1943.
B.2- L’attaque du Camp de Lanfon par les Italiens. Le camp de Glapigny et l’exécution d’un résistant belge sur lequel on avait trouvé une carte de membre des SS.
B.3- Création du camp des Etouvières.
B.4- Certains résistants du camp sont évoqués.
B.5- Le rôle du curé BOUVARD dans le soutien à certains résistants.
B.6- Autres souvenirs autour du curé BOUVARD, avec interventions de membres du public.
B.7- Fondation par Joseph DELEANT le camp du Cruet en mars 1943. Il sera détruit en janvier 1944 par les Allemands.
B.8- Toujours en janvier 1944, fusillade à Thônes suite à une attaque à la grenade de soldats allemands par des résistants.
B.9- L’orateur échange avec le public sur les suites de cette fusillade.
B.10- Création de plusieurs camps de réfractaires.
B.11- Fondation le 1er décembre 1943 d’une école de cadres à Manigod, qui verra passer de nombreux résistants connus comme Tom MOREL.
B.12- En décembre 1943, le capitaine ROMANS prend la tête de l’Armée Secrète de Haute-Savoie et prépare les maquis à l’offensive.
B.13- Le choix du plateau des Glières pour un rassemblement de résistants à partir de janvier 1944.
B.14- Les différents maquis locaux se rendant au rassemblement des Glières.
B.15- Les résistants du Grand-Bornand ayant rejoint les Glières.
B.16 à B.19- Le déroulement de la bataille des Glières et ses suites.
B.20 -Le bilan de la bataille des Glières et le sauvetage de Julien HELFGOTT par l’Armée secrète à Annecy.
B.21- La reconstitution du maquis le 8 mai 1944 à Manigod et le parachutage du 1er août 1944.
B.22- L’Armée Secrète protège la région de Thônes des Allemands à l’été 1944. Le 14 juillet 1944, l’A.S. défile impunément dans la commune. La Libération d’Annecy et du reste du département au mois d’août.
B.23- À propos d’une publication sur le sujet, aujourd’hui épuisée.
B.24- Un membre du public évoque la publication en question et raconte plusieurs anecdotes sur cette période.
B.25- Prise de parole, en français, de Raymond PERRILLAT-BOITEUX, sur sa fuite des Glières (nombreuses coupures de l’enregistrement).
B.26 -Diffusion dans la salle d’un extrait du documentaire « Haute-Savoie 1944 » de Gilles CHEGARAY.
B.27- L’extrait diffusé n’était apparemment pas le bon.
B.28- Diffusion d’un autre extrait erroné du documentaire « Haute-Savoie 1944 ».
B.29- Diffusion d’un autre extrait (celui souhaité initialement par l’orateur ?) du documentaire « Haute-Savoie 1944 », concernant l’exécution des miliciens au Grand-Bornand en août 1944.
