Veillée en francoprovençal sur le thème du travail du bois et le métier de charpentier - Les Villards-sur-Thônes - 10 novembre 1989
Médiathèque (photothèque, sonothèque, vidéothèque)
Type/Variété
Enregistrement audio
Identifier:
FVTMB-11
Description
Cette cassette audio provient du fonds d’archives sonores constitué au fil des années par le groupe des Patoisants du Val de Thônes (membre de la fédération Lou Rbiolon).
Une partie des cassettes a été transmise par Michel BIBOLLET, actuel président du groupe, et l’autre par Ida MERMILLOD-GROSSEMAIN née SYLVESTRE-GROS-MAURICE (1929-2021), habitante des Villards-sur-Thônes et auteure de nombreuses publications sur la langue francoprovençale.
Il s’agit ici de l’enregistrement d’une veillée sur le thème du travail du bois, notamment le fonctionnement des scieries et le métier de charpentier. L’orateur est François SYLVESTRE, qui s’exprime en francoprovençal.
Face A
A.1- Description du fonctionnement d’une scie (« resse ») et le vocabulaire en francoprovençal lié à l’univers de la scierie.
A.2- La coupe du bois. La confection des planches.
A.3- L’utilisation des déchets de la coupe de bois. On s’en servait notamment pour faire du papier ou chauffer le four du boulanger, mais ils finissaient souvent dans la rivière.
A.4- Le métier de charpentier. Les dernières maisons du village dont la charpente a été faite à la main, sans travail motorisé, ont été construites vers 1910. Quand un charpentier faisait une maison entière, il offrait généralement la porte d’entrée à son client. Les différents charpentiers du village.
A.5- La construction d’une maison.
A.6- L’organisation d’une maison, pièce par pièce.
A.7- La cuisine.
A.8- Les outils du charpentier.
A.9- L’orateur a apporté quelques outils de charpentier et explique leur utilisation.
A.10- Démonstration d’autres outils de charpentier.
A.11- L’importance du choix du bois. La technique d’assemblage de la charpente.
A.12- Vocabulaire en francoprovençal lié à la charpente.
Face B
B.1- Suite d’éléments de vocabulaire en francoprovençal liés au travail de la charpente et du plancher.
B.2- L’orateur raconte une anecdote qu’il tient de son père, sur le rehaussement du « soli » (fenil situé au-dessus des chambres) d’une maison, et du contrôle qui s’ensuivit par les douaniers (à l’époque, vers 1910, où les Villards-sur-Thônes se situaient encore à la limite de la Zone Franche, disparue en 1923).
B.3- Considérations techniques sur la pose du plancher. Un membre du public donne des explications.
B.4- L’installation du plancher du « soli », ainsi que des portes et des fenêtres.
B.5- Les portes et leur conception.
B.6- Conception des portes et des fenêtres.
B.7- Description de quelques maisons du village présentant une charpente atypique.
B.8- L’orateur évoque une maison des Villards qui n’a pas trop souffert du bombardement du 4 août 1944, du fait de sa conception solide.
B.9- La construction des remises et granges, différente de celle des maisons d’habitation.
B.10- La dernière maison du village (re)faite selon la technique traditionnelle a été construite en 1945, après avoir brûlé en 1944. Anecdotes liées à la période de l’après-guerre.
B.11- Autres anecdotes liées à des maisons du village.
B.12- La réfection, entre 1946 à 1953, des chalets d’alpage détruits lors de l’occupation allemande et de la répression des Glières.
B.13- Anecdote liée à Henri CARRAT qui faisait la cuisine sur les chantiers. L’arrivée des premiers tracteurs à chenilles.
B.14- L’accident qui valut à François PRAVY de perdre sa main droite. Il perdra par la suite trois doigts à la main gauche.
B.15- Les maisons en bois modernes sont faites à la machine avec du bois venu de Finlande.
B.16- Quelques maisons anciennes en bois ayant été déplacées (dont celle située près de la Nécropole de Morette).
B.17- Sur une œuvre d’art en bois en train d’être réalisée sur le bâtiment de la mairie.
B.18- Une personne présente dans le public raconte ses souvenirs.
B.19- Souvenirs sur certains charpentiers du village, dont François PRAVY.
B.20- Autre anecdote sur le charpentier François PRAVY racontée par une personne du public qui a travaillé avec lui.
B.21- Marcel X, présent dans le public, évoque ses souvenirs. D’autres personnes du public prennent la parole. L’orateur échange avec la salle autour du travail des charpentiers.
B.22- Les risques d’incendies. Les parents de l’orateur n’allaient jamais se coucher tant qu’il restait du feu dans la cheminée.
Sujet
Veillée conférence en francoprovençal
Rights
Ce document a été numérisé par l’association Terres d’Empreintes dans le cadre d’un plan de numérisation des archives de Lou Rbiolon, Fédération des groupes de langue savoyarde. Cette numérisation a reçu le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, du Conseil Savoie-Mont-Blanc, ainsi que de différentes structures (mécénat, associations) et individuels investis dans la sauvegarde de la langue francoprovençale.
;Terres d'Empreintes;Michel Bibollet